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BassamFellows réédite le lampadaire de Philip Johnson et Richard Kelly de 1953.

 

Lorsque Philip Johnson a collaboré avec Richard Kelly pour créer un luminaire destiné à la Glass House dans les années 1950, le design qui en a résulté est devenu un élément significatif de certains des intérieurs privés les plus remarquables du siècle. C’était une approche révolutionnaire de l’éclairage d’une pièce, au sein d’une forme d’architecture radicalement nouvelle.

Le lampadaire possédait une pureté de forme et de fonction qui lui permettait de s’intégrer harmonieusement dans ces nouveaux espaces. Il évoquait également une ambiance douce et sensuelle. Cette année, BassamFellows réédite cet emblématique lampadaire, qui n’avait pas été produit depuis 1967.

Image: Dessin original du lampadaire. Version à trois pieds. 1952

Lorsque la Glass House fut achevée en 1949, les perspectives offertes par le pavillon transparent de Philip Johnson transformèrent la façon dont les gens percevaient l’architecture. Tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de cette boîte de verre, tout était visible – des couleurs changeantes des bois environnants au daybed iconique conçu par le mentor de Johnson, Mies van der Rohe. C’était une manière de vivre radicale et rafraîchissante.

Mais à la tombée de la nuit, l’absence de murs intérieurs et la transparence de la maison présentaient un défi unique. L’espace de vie n’était défini que par un tapis et un agencement de meubles, non par des cloisons, et l’éclairage traditionnel ne fonctionnait tout simplement pas. De plus, le verre réfléchissant créait une énigme, comme essayer de prendre une photographie dans un miroir.

Initialement, Johnson utilisa un grand lampadaire candélabre, mais il le trouva insatisfaisant. Cherchant une meilleure solution, il collabora avec le concepteur lumière Richard Kelly. S’appuyant sur sa connaissance de l’éclairage scénique, Kelly aida à concevoir une lampe qui renversait l’approche conventionnelle.

Au lieu d’un éclairage zénithal, la lampe était équipée d’une ampoule puissante dissimulée près du sol. Sa lumière était dirigée vers le haut, puis réfléchie vers le bas par le dessous d’un abat-jour conique. Le résultat était une douce et chaude nappe de lumière qui éclairait délicatement le coin salon – sans projeter de reflets indésirables sur les murs de verre.

Plus qu’un simple luminaire, la lampe était comme une petite pièce d’architecture au sein de la structure plus grande. Elle était également équipée d’un variateur, permettant à Johnson de contrôler précisément les niveaux de lumière et de maintenir le délicat équilibre entre intérieur et extérieur.

The Glass House. 2025. Daybed, Wood Frame Lounge Chairs et Plank Coffee Table par BassamFellows. Réédition du Lampadaire Johnson/Kelly, acier inoxydable satiné.