Nous avons le plaisir de vous présenter Adret, une maison d’édition française de mobilier fondée par Guillaume Gibert et Baptiste Rischmann en 2025. Elle puise son nom d’un mot ancien, celui qui évoque le versant de la montagne tourné vers le soleil, où la roche se réchauffe, propice à l’homme. C’est là que nous situons nos objets, pensés comme des paysages : des pièces ancrées, élégantes, essentielles.
La collection célèbre l’artisanat d’exception, comme une conviction, un terrain de jeu exigeant. Une collection où chaque pièce raconte sa propre histoire – celle d’un geste, d’une matière, d’un équilibre trouvé. ADRET en est le fil conducteur, le lien discret entre ces individualités. De cet ensemble naît une sophistication tranquille, presque instinctive, qui fait collection.
Canapé OCTO & Grand fauteuil pivotant OCTO
Inspiré du mobilier moderniste de l’entre-deux-guerres comme les créations de Pierre Chareau, ou plus récemment celles de Bernard Govin, le canapé et le grand fauteuil pivotant OCTO revisitent la notion d’accueil avec une approche à la fois rigoureuse et sensuelle. Ses pans biseautés dessinent un volume précis, presque architectural, tandis que l’assise généreuse et les courbes internes suggèrent une douceur inattendue. OCTO assume un contraste fort entre extérieur tendu et intérieur accueillant. Pensé comme un fauteuil de réception ou de conversation, le confort a été soigneusement travaillé. OCTO n’est pas une pièce d’appoint. C’est une pièce centrale qui impose sa présence tout en invitant à la détente. Un équilibre entre rigueur et chaleur.
Table d’appoint ROCKY
ROCKY impose d’abord sa présence par la matière. Une matérialité dense, presque primitive. Il joue de sa propre épaisseur, s’équilibrant entre masse et vide. Son dessin fonctionne comme une extrusion abstraite, presque architecturale. Autour du plateau, de fines remontées matérialisent un cadre. Une limite visuelle, presque rituelle, qui invite à disposer, composer, installer. On y dépose des objets, on y raconte des histoires. ROCKY devient un paysage à habiter.
Fauteuil ESTHER
Conçu dans les années 1970 par l’artiste suisse Esther Hess, ce fauteuil traverse le temps avec une modernité intacte. Il s’est imposé naturellement dans la collection ADRET. Réalisée à partir d’une feuille d’Altuglas chauffée puis pressée dans un moule, la structure prend forme dans un seul mouvement continu, à la fois souple et tendu. Le travail de réédition a été mené avec rigueur et humilité, en collaboration avec la galeriste parisienne d’Esther Hess et le fils de l’artiste, à partir d’archives précieusement conservées. ESTHER n’est pas un simple fauteuil, mais une pièce manifeste, entre art et design. ADRET rend ainsi hommage à la vision radicale et délicate d’Esther Hess, une vision encore profondément contemporaine.
Miroir MEDUSA
MEDUSA explore une forme simple, le cadre, pour en faire un objet d’expression. Dans la lignée des œuvres de Line Vautrin ou Georges Jouve, ce miroir assume un statut décoratif fort, presque totémique, à la croisée de l’objet fonctionnel et du fragment sculptural. La pierre de lave, travaillée à vif sur les chants, conserve sa rugosité minérale. L’émail craquelé recouvre les pentes géométriques afin de capter la lumière tout en révélant la texture du matériau. MEDUSA tient dans un équilibre précis, presque silencieux. Un objet qui attire l’œil autant qu’il l’interroge.
Lampadaire DOMINO
DOMINO est né d’une rencontre avec la céramiste Alice Trescarte. Nous avons souhaité reconsidérer le lampadaire — celui que l’on retrouve chez Jean-Michel Frank ou Jacques Adnet — à travers une grammaire plus contemporaine, plus brute. Le pied, constitué de modules en céramique émaillée, reprend le principe d’un empilement visible, presque constructiviste. C’est cette répétition, ce jeu d’équilibre qui rythme la pièce et lui donne son nom. La céramique, travaillée selon la technique japonaise du Tenmoku, révèle une surface noire intense, à la brillance profonde, presque liquide, parsemée de reflets chauds liés à la présence du fer. L’abat-jour vient tempérer la verticalité brute de la base. Et lorsque la lampe s’allume, la lumière glisse sur l’émail, accroche les arêtes, souligne les reliefs. DOMINO impose une présence chic et intemporelle.
Toute la collection est réalisée à la main en France.
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